Deux autres journées de grèves sont attendues les 23 et 24 novembre pour la FIQ, et le climat des infirmières et infirmiers tient le coup dans les hôpitaux.
« On a de l'espoir que le gouvernement va écouter un moment donné nos demandes, qui ne sont pas si énormes que ça. »
Rappelons que les infirmières exigent de meilleures offres salariales de la part du gouvernement. Sylvie Tanguay mentionne que la gestion des horaires se porte bien dans son unité. La grève exige le maintien des services essentiels.
« C'est vrai que c'est une à deux infirmières qui vont grever à tour de rôle 67 minutes. Est-ce que ça a un impact ou pas? Il faut garder la sécurité. [...] Je pense que ça peut avoir un impact au niveau des services qui ne sont pas essentiels, mais très importants pour nos familles . »
La grève des infirmières va causer le retard de 1000 chirurgies au Québec selon le ministre de la Santé, Christian Dubé. Sylvie Tanguay sent toutefois l'appui de la population encore bien présente.
« On veut juste prendre soin des gens, mais dans des conditions respectables. [...] L'offre qu'il [le gouvernement] nous donne, c'est ridicule. »
Amélioration des taux de réussite à l'examen de l'OIIQ
Le dernier examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) tenu en septembre dernier a atteint un taux de réussite global de 63 %. Il s'agit d'une forte amélioration comparée à l'année 2022, où près de la moitié des candidates avaient échoué.
« C'est un pas dans la bonne direction. Quand ils arrivent, on essaie de les intégrer le plus possible. [...] Je les trouve vraiment bons dans les conditions de travail qu'on vit en ce moment de continuer à vouloir être infirmiers et infirmières. »
Rappelons que le Front commun intersyndical sera en grève du 21 au 23 novembre.