En raison du manque d'engagement du gouvernement provincial à financer le transport en commun, Sherbrooke augmente sa contribution ville au transport en commun à la STS à 23,5 millions en 2024.
La STS veut ajouter 17 350 heures de services en 2024.
Dans le moment, la Ville paie 46% des frais totaux, les usagers 27% et les subventions du gouvernement sont de 27%, loin de la formule espérée de tiers-tiers-tiers. Un effort tout de même significatif selon Marc Denault, président de la STS.
« On envisage des augmentations d'achalandage considérables si l'on suit la tendance des dernières années. On a espoir que les gens vont continuer d'être au rendez-vous. Et une des choses qu'on a faite aussi est la tarification. De s'assurer que l'augmentation soit raisonnable. On parle de 2,11% d'augmentation moyenne. »
Questionné à savoir si la gratuité du transport en commun pour les étudiants entre autres pourrait être envisageable, Marc Denault mentionne que la tarification est déjà très raisonnable à Sherbrooke.
« On le sait que si on donne une gratuité à une catégorie de citoyen, on va avoir des mécontents. L'enjeu c'est l'efficacité. À partir du moment que le transport en commun est efficace, que l'autobus passe à une fréquence régulière et prévisible, les gens vont transférer de mode de déplacement. »
Actuellement en négociation avec le gouvernement du Québec, la STS mentionne également s'être fait promettre un engagement minimal à la hauteur de 1,7 million pour pouvoir réduire la contribution municipale.