Si de nombreuses personnes attendent avec impatience les fêtes de fin d'année, pour d'autres, cette période de l'année est source d'angoisse.
C'est le cas des personnes ayant des problèmes de dépendance, qui sont parfois isolées ou confrontées à davantage d'occasions de consommer.
Il s’agit d’un moment où l’isolement de ces personnes peut être exacerbé, mais aussi une période où les occasions de consommer sont nombreuses.
Cette année, une trentaine de personnes passeront Noël à la Maison Jean Lapointe, qui vient en aide aux personnes aux prises avec des problèmes de dépendance, explique la directrice générale de l'organisation, Anne Elizabeth Lapointe.
«Tant mieux si les gens sont prêts à arrêter dès maintenant. Mais on le sait également que pour certaines personnes, il y en a qui vont préférer passer les Fêtes à la Maison Jean Lapointe, parce que parfois les Fêtes ça égale beaucoup d’abus, beaucoup d’occasions de consommer», a précisé Mme Lapointe.
Mme Lapointe indique que même si une personne qui sort de thérapie a «toute la bonne volonté», elle n’est pas à l’abri d’une rechute. En plus de la présence d’alcool dans plusieurs événements de Noël et du jour de l’An, cette période peut exacerber la solitude des personnes souffrant de dépendances.
Évidemment, il n’y a pas de mal à prendre un verre durant les Fêtes, dit Mme Lapointe. L’important, c’est de le faire dans le respect des gens autour de nous, et de façon consciente.
Les services de la Maison Jean Lapointe demeurent accessibles durant la période des Fêtes pour les personnes dans le besoin.
Un texte de La Presse Canadienne