Le ministre fédéral de l’Environnement Steven Guilbeault était a Sherbrooke pour annoncer 772 500$ servant à financer des activités de recherche appliquée sur l'environnement et les changements climatiques, dans des créneaux bien précis.
L’Université recevra jusqu’à 400 000 $ sur cinq ans pour étudier les bassins versants des lacs, notamment pour faire une utilisation plus judicieuse des sols et de l’eau.
Elle recoit aussi 192 000 $ sur deux ans pour mener des recherches sur les "fenêtres biologiques" dans les sites d’enfouissement, qui pourraient contribuer à réduire les émissions de méthane à un coût relativement faible.
À ce sujet, le gouvernement du Canada élabore une nouvelle réglementation fédérale afin d’augmenter le nombre de sites d’enfouissement qui collectent et traitent le méthane au lieu de le rejeter dans l’atmosphère
L'institution sherbrookoise pilotera aussi un projet de recherche sur les résultats de la cartographie des zones inondables.
Finalement, elle obtient plus de 100 000$ pour désigner fidèlement les zones clés pour la biodiversité au Québec.
La collaboration entre l’Université de Sherbrooke, Environnement et Changement climatique Canada est particulièrement porteuse: au cours des cinq dernières années, 49 articles scientifiques ont été publiés par des co-auteurs associés à l’Université de Sherbrooke et à Environnement et Changement climatique Canada.