En raison d’un hiver doux et d’un printemps qui se veut hâtif, on a observé une présence de la grande faune aux abords de la voie publique.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable invite les automobilistes à faire preuve de vigilance lors de leurs déplacements, car le cerf de Virginie, l’orignal, et l’ours sont davantage mobiles.
De la signalisation a été mise en place afin d’informer les personnes circulant sur le réseau routier de la présence de la grande faune sur le territoire. De plus, des clôtures «anticervidés» et des passages fauniques ont été aménagés à divers endroits sur le territoire québécois.
«Les risques de collision demeurent importants malgré ces mesures de prévention. La vigilance des conducteurs reste la meilleure protection contre ce type d’accident, et ce, sur l’ensemble du réseau», soutient le Ministère.
On doit redoubler de prudence durant les périodes de la journée où le danger de heurter un animal est considéré comme étant le plus grand, soit l’aube et le crépuscule.
Il faut ralentir immédiatement lorsqu’on soupçonne la présence de cervidés aux abords de la route. «Nerveux et imprévisibles, ces animaux peuvent surgir très rapidement sur la chaussée», ajoute-t-on dans un communiqué de presse.
«Actionnez vos freins à plusieurs reprises afin de signaler la présence de cervidés aux conducteurs qui suivent. N’effectuez jamais de manœuvre brusque pour tenter d’éviter un cervidé au dernier moment. Un accident beaucoup plus sérieux pourrait en résulter. Dans la plupart des cas, lorsque la collision semble imminente, mieux vaut ralentir et freiner progressivement.»
Au Québec, entre 2020 et 2022, il s’est produit en moyenne annuellement 6951 accidents routiers impliquant la grande faune. Ce sont les accidents dus à la présence de cerfs de Virginie qui sont en tête de liste, suivis des accidents concernant l’orignal, le caribou et l’ours noir.
L’autoroute Joseph-Armand-Bombardier
Au cours des dernières années, le Ministère a aménagé des passages fauniques et des clôtures anticervidés en bordure de plusieurs routes dans différentes régions, dont sur l’autoroute Joseph-Armand-Bombardier à Sainte-Eulalie, dans le Centre-du-Québec.
Ainsi, le réseau routier compte environ 166 passages fauniques, dont 80 sont spécifiquement conçus pour la grande faune.