La Ville de Sherbrooke n’imitera pas Victoriaville en récupérant ses abrasifs utilisés l’hiver. On évoque des raisons de coûts trop élevés et de mécanique nécessaire pour le faire.
Victoriaville est la seule ville au Québec à récupérer le sable et les pierres épandus pour les réutiliser l'hiver suivant, grâce à un procédé de tamisage qui permet d'éliminer les impuretés.
Entre 4000 et 6000 tonnes métriques de matières évitent donc le site d'enfouissement.
Projet-pilote de 2008 à 2011
Dans une missive obtenue par le 107,7 Estrie, la Ville de Sherbrooke écrit qu'elle a déjà mené un projet-pilote de 2008 à 2011. L’expérience s'est avérée trop coûteuse et laborieuse. En plus, la sablière où se déroulait l'opération est maintenant fermée.
Le problème principal, explique la Ville, était que la partie la plus fine du sable s'agglomérait dans les chutes des camions épandeurs.