L'ex-premier ministre du Québec Jean Charest s'inquiète de la montée de l'incivilité au pays.
Dans une lettre ouverte qu'il a co-signée cette semaine dans «The Globe and Mail», M. Charest appelle la classe politique à poser des gestes concrets pour assainir le débat public.
En entrevue à La Presse Canadienne, M. Charest affirme qu'il ne fait aucun doute pour lui que les réseaux sociaux ont «libéré la parole» des gens.
Il est particulièrement outré de voir ce qui se passe dans les municipalités du Québec, où des élus sont victimes d'intimidation.
La réaction est très forte. Ça nous a étonnés. Moi, ça m’a beaucoup surpris. Il y a des gens qui réagissent mal en voyant dans cet appel-là une espèce d’appel au silence, alors que ce n’est pas le cas du tout.
Les signataires constatent que les Canadiens sont de moins en moins tolérants à l'égard des points de vue divergents.