Des élus de Sherbrooke Citoyen et indépendants au conseil municipal de Sherbrooke ont lancé un appel à élever le niveau des débats et échanges au conseil.
Sans viser personne ni référer à des situations précises, la conseillère du district Ascot Geneviève La Roche a lancé un appel à la concertation, malgré les égos et les agendas politiques.
Chaque élu a un rôle à jouer pour faire avancer les dossiers à Sherbrooke, a-t-elle dit lors de la séance de mardi soir.
«Les citoyens qui nous ont élus s’attendent à ce que nous travaillions de façon constructive», mentionne la conseillère.
«Il faut regarder les mois qui restent. On veut tous faire avancer la Ville de Sherbrooke.»
Ce son de cloche est partagé par sa collègue du district du Carrefour, Fernanda Luz.
«On a tous nos allégeances politiques, mais on a avantage à travailler ensemble », a-t-elle plaidé.
«Le débat va continuer à se faire.»
La conseillère indépendante de Desranleau Danielle Berthold, qui a perdu son poste de présidente, en appelle au travail d'équipe.
«Je vais continuer à faire partie de l’équipe que nous voudrons bien former», a ajouté Mme Berthold.
«L'effet Kibonge»
La mairesse Évelyne Beaudin a dit apprécier le ton emprunté par ses collègues du conseil. En se concentrant sur les dossiers, il est «plus facile de se détacher». Ainsi, la personne attaque l’idée et non l’élu, a-t-elle poursuivi.
«Je suis contente de ce soir. C’est peut-être l’effet Kibonge», a-t-elle ajouté en référence à la première séance de Raïs Kibonge au poste de président du conseil.
Lors d’une entrevue dans le cadre de l’émission Que l’Estrie se lève, mercredi matin, Mme Beaudin a soutenu que M. Kibonge a démontré qu’il a «une bonne touche», lors du conseil municipal.
«Il est capable de briser certaines les tensions, a-t-il mentionné. Il utlise l'humour et il est stricte sur le décorum. Mais aussi, tout le monde y a mis du sien. Personne n'a mis de l'huie sur le feu. On souhaite que ça perdure.»
«À l’approche des élections, il y a des tensions qui augmentent. C’est le jeu politique. Des gens qui se battent pour un même poste. Mais on doit se concentrer sur les idées.»
Écoutez l'entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.