Le dialogue est rompu entre l'Université de Sherbrooke et les représentants du campement propalestinien sur son campus.
L'université ne constate aucune ouverture réelle de la part des personnes manifestantes pour parvenir à un accord.
Dans une publication sur son site internet, la direction affirme qu'elle n'a jamais lancé d'ultimatum, mais plutôt une amnistie par rapport à des méfaits commis depuis le début du campement.
«Contrairement à ce qui a été véhiculé par les responsables du campement, l’UdeS précise n’avoir pas donné d’ultimatum relatif à un démantèlement du campement, mais plutôt en ce qui concerne l’amnistie par rapport aux méfaits ayant été commis sur le campus. En effet, une clause d’amnistie pour les étudiantes et étudiants ayant participé au campement, conditionnelle à ce qu’aucun nouveau méfait ne soit commis, était en vigueur jusqu’à 17 h, le mercredi 19 juin 2024. Après cette échéance, les infractions sont susceptibles de faire l’objet de sanctions disciplinaires, et ce, de manière rétroactive au début du campement», indique-t-on.
«La direction de l’UdeS est sensible aux souffrances vécues par les membres de sa communauté touchés directement ou indirectement par le conflit à Gaza et réitère son souhait d’un cessez-le-feu immédiat.»
On ne précise pas si un démantèlement est prévu dans les prochaines heures ou jours.
Les participants pourraient maintenant faire l’objet de sanctions disciplinaires.
La direction réaffirme toutefois sa volonté de concrétiser 14 engagements en lien avec les demandes des campeurs.
Jeudi, le recteur Pierre Cossette indiquait sur les ondes du 107,7 Estrie que la patience de l'institution avait des limites et qu’un cadre règlementaire devait s’appliquer.