Une équipe de l’Université de Sherbrooke a procédé jeudi matin au retrait du matériel et des installations, des structures et de l'affichage du campement propalestinien de son campus principal.
«Cette action n'est pas un démantèlement et ne brime pas la liberté d'expression et de manifestation des membres du campement», assure la direction de l’institution dans une communication expédiée aux étudiants et dont le 107,7 Estrie a obtenu copie.
«Il est toutefois important que le cadre réglementaire s'applique à tous les membres de la communauté de l'UdeS.»
Campement illégal
Rappelons que les manifestants propalestiniens étaient en place devant le pavillon multifonctionnel depuis bientôt deux mois.
Sur nos ondes mercredi, le recteur Pierre Cossette avait haussé le ton face aux manifestants propalestiniens. Selon lui, le campement est carrément illégal.
Dans son message de jeudi, l'UdeS dit avoir fait preuve d'ouverture en tolérant l'établissement d'un campement propalestinien sur le Campus principal.
«Par souci d'équité et de sécurité, et pour le maintien des conditions d'un dialogue respectueux pour l'ensemble de la communauté universitaire, l'Université de Sherbrooke a avisé mardi les membres du campement que le cadre réglementaire avait été ajusté et que le groupe devait, entre autres, retirer les bâches et rendre tout l'équipement appartenant à l'Université. Or, les membres du campement n'ont pas respecté les directives», commente-t-on.
Message incitant à la haine
L’Université de Sherbrooke dit avoir avisé mardi les membres du campement que le cadre réglementaire avait été ajusté et que le groupe devait, entre autres, retirer les bâches et les structures de bois qui ont été érigées, et rendre tout l’équipement appartenant à l’institution.
«L’UdeS a aussi réitéré le fait qu’il n’y aurait aucune tolérance pour tout message qui inciterait à la haine. Or, les membres du campement n’ont pas respecté les directives», précise-t-on.