Le mouvement de grève des chauffeurs et chauffeuses de la Société de transport de Sherbrooke (STS) a des conséquences sur l’achalandage des taxis.
Depuis lundi, la compagnie Taxi Sherbrooke est surchargée d'appels. L'entreprise a aussi des contrats de transports médicaux au CHUS et pour le transport adapté.
Lundi, en moins de six heures, on avait reçu au-delà de 600 appels.
Les répartiteurs des appels de la clientèle doivent redoubler d’efforts en cette période où s’ajoutent plusieurs zones de travaux aux grèves en transport d’Autobus des Cantons et de la STS.
Des chauffeurs supplémentaires et répartiteurs sont venus en renfort.
Une deuxième vague de débrayages a eu lieu mardi à la STS.
Parallèlement, le conflit de travail se poursuit chez Autobus des Cantons.
Centre de répartition
Actuellement, Taxi Sherbrooke compte 85 taxis et plus de 200 chauffeurs, mais lundi on ne fournissait pas à la tâche, soutient Yan Lemay, secrétaire-trésorier et administrateur chez Taxi Sherbrooke.
Le centre de répartition est maintenant situé à Sherbrooke depuis peu, alors qu'il se trouvait à Gatineau auparavant.
En 2017, Taxis Sherbrooke avait fermé sa centrale sans préavis, ce qui avait amené de la stupéfaction chez les chauffeurs.
Près d’une dizaine de personnes avaient perdu leur emploi. Les appels avaient été délocalisés vers une centrale d’appels d’Ottawa.
Cinq actionnaires gèrent localement l'entreprise, note M. Lemay.