Des médecins du CIUSSS de l’Estrie-CHUS, s'inquiètent pour leurs patients et tirent la sonnette d'alarme dans une lettre envoyée au journal Le Devoir.
Ils affirment que la pénurie «sans précédent» d'infirmières à leur centre de chimiothérapie depuis le mois d'août dernier entraîne le report de plusieurs traitements.
Les 21 médecins signataires soutiennent que «cette pénurie entraîne l’impossibilité d’administrer environ 50% des traitements de chimiothérapie prescrits par les hémato-oncologues, ce qui correspond à des centaines de patients.»
Plusieurs stratégies ont été étudiées par l’hôpital pour pallier la situation, mais des mesures exceptionnelles doivent désormais être mises en place : report de traitements de chimiothérapie, retards dans l’administration des traitements, et surtout administration des traitements en dehors de l’établissement : cliniques privées et déplacements vers Granby ou Longueuil pour les patients qui l’accepteront.
Selon les signataires «cette situation est le résultat des progrès exceptionnels réalisés au cours des 10 dernières années dans le traitement des patients atteints de cancer aboutissant à une augmentation considérable des patients survivants alors que la main d’œuvre infirmière et les infrastructures n’ont pas suivi.
Plus de détails avec le docteur David Fortin