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Le dossier de Jean-François Desaulniers

Des radars photo déployés en Estrie en 2026

Des radars photo déployés en Estrie en 2026
D'autres radars photo sernt déployés au Québec. / Gouvernement du Québec

Il y aura des radars photo en Estrie en 2026, mais les sites ne sont pas encore déterminés.

Neuf régions administratives sur 17 ne disposent pas encore de radars photo, dont l’Estrie, rapportaient lundi matin les Coops de l'information.

On en compte 52 au Québec actuellement.

Un projet-pilote de radars photo en milieu municipal, auquel participent Québec, Gatineau, Laval, Longueuil et Montréal, est aussi en préparation.

Sherbrooke n’en fait toutefois pas partie. 

Les radars photo permettent de diminuer le nombre d’accidents de 29 % dans les zones où ils sont installées et de 28 % pour les appareils de surveillance aux feux rouges.

Les boulevards de Portland, Bourque et de l’Université ont déjà été ciblés dans le passé par les élus sherbrookois comme des sites potentiels. 

Il reviendra aux maires ou aux tables des maires de lever la main et de se manifester lors d'un appel de projets en 2025. Ils devront se qualifier selon certains paramètres bien précis, comme la circulation et la densité.

Louis-André Bertrand est porte-parole du ministère des Transports et de la mobilité durable. «L’objectif est d’en avoir dans l’ensemble de la province», assure-t-il.

André Durocher, ex-policier et directeur des relations avec la communauté et la sécurité routière de CAA-Québec, est d'avis qu'il faut être très prudent pour implanter ces radars pour ne pas que les sites choisis deviennent «des trappes à ticket».

«S’il y a plus de photo radar, on est à l'aise avec ça, en autant que ça respecte des critères spécifiques, comme des endroits accidentogènes», commente-t-il. 

«Ça fait ralentir la circulation dans son ensemble. Ça fait diminuer la vitesse, mais on est mieux d’y aller de façon progressive.»  

Sherbrooke en veut

La présidente de la Commission de la sécurité publique de la Ville de Sherbrooke, Catherine Boileau, dit que la municipalité est ouverte à ce que ces appareils soient déployés sur son territoire.

«On a notre propre corps de police, on sait où sont les points chauds. C'est un moyen qui est intéressant. Ça permettrait de déployer nos policiers ailleurs. Reste à savoir qui bénéficiera des revenus. Pour le moment, il semble que ça soit le provincial», note-t-elle,

«Je vois qu’on est exclu du projet-pilote des villes. Je vais demander à savoir ce qui s’est passé et voir si on peut en appeler de cette décision.»

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Source: Archives

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