L'Association des policiers et policière de Sherbrooke n'est pas surprise d'apprendre qu'il y a du désengagement, cette tendance à ne pas intervenir par crainte de conséquences, chez les policiers
Une étude publiée aujourd'hui par l'École nationale de police tente d'ailleurs d'expliquer pourquoi certains policiers refusent d'intervenir dans certaines circonstances.
Pour Éric Beaudin, le président de l'association, la crainte des poursuites est forte.
L'étude démontre aussi que les policiers craignent d'être accusés de racisme, craignent d'être filmés et craignent aussi les réactions dans les médias.
La chercheuse principale de l'étude, Camille Faubert, a cependant mis en garde contre une généralisation hâtive car seulement 21 agents ont été interrogés.