Les gants de plastique jetables sont conçus dans des conditions de travail misérables en Malaisie.
Le journaliste de La Presse, Vincent Larouche, a été visiter les lieux.
Il était au micro de Patrick Lagacé pour en faire un compte-rendu.
Larouche indique que les conditions de travail se rapprochent de l’esclavagisme.
«Ces gens-là sont pris. Leur vie est entièrement passée entre l’usine et un dortoir collectif très rudimentaire. Ces gens-là ne peuvent pas s’en retourner. S’ils le font, ils ont des taxes et des dettes à payer. Ils sont restreints dans leurs mouvements. Il y en a qui se sont plaints parce que leur document d'identité a été confisqué. [..] Il y en a qui travaillent des 72 heures avec un salaire d’un dollar par heure et ce, sur une période de dix, parfois vingt ans.»