La grève du transport scolaire dans le grand Sherbrooke amène une grande complexité et du cafouillage quant aux différents transporteurs impliqués.
Sur le territoire sherbrookois, jeudi et vendredi, les conducteurs des entreprises Transdev, Autobus B. Dion et Autobus Coaticook sont en grève: tous ces chauffeurs représentent 50% du service offert par le Centre de services scolaires de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS).
Autobus B. Dion poursuit aussi la grève jusqu'au 15 mai.
Le hic, c'est lorsqu'il y a des transits ou correspondances tant le matin qu'au retour pour bon nombre d'élèves.
Des élèves en transfert
Donald Landry, directeur du secrétariat et des communications au CSSRS, invite les parents à raccompagner eux-mêmes leurs enfants.
«On a une bonne proportion d'élèves qui ont un transfert à faire. Il arrive que pour un segment le transporteur soit en grève et l’autre il n’est pas en grève», relate-t-il.
«Ça amène une confusion. Des élèves restent à mi-chemin. Il y a aussi des élèves qui sont avec un transporteur en grève le matin et qui sont avec un transporteur pas en grève le soir.»
Le niveau de collaboration avec les parents et les policiers est tout de même très bon aux abords des écoles malgré tout, dit-il.
«La situation est bien gérée par les parents et les écoles», constate le gestionnaire.
«Ça amène de la congestion. Le service de police est en soutien à des endroits plus névralgiques comme sur le boulevard Bourque.»