La télévision québécoise est-elle en danger? C'est ce que pense Denis Dubois, vice-président sortant aux contenus originaux de Québecor.
«J'ai peur d'une perte de notre identité culturelle», souligne-t-il au micro de Patrick Lagacé.
Celui qui s’apprête à quitter après 30 ans de service pour le petit écran est l'un des hommes les plus influents du milieu. Même si le Québec produit un nombre effarant de téléséries de qualité, Denis Dubois s'inquiète pour la suite des choses.
«On vit sur du temps emprunté actuellement. La surabondance de production, notre économie ne peut pas supporter ça.»
En gros, il y a de plus en plus de productions québécoises, mais il n'y a que 24 heures dans une journée. Et il y a l'aspect financier.
«Actuellement, au Québec, faire de la fiction, ou faire des plateaux de variétés, ce n'est pas rentable. Ça coûte tellement cher. Et ça, c'était avant la pandémie.Ce n'est pas rentable. Une chaine de télévision va faire son argent sur le cinéma, sur les séries étrangères, sur les quiz, sur le magazines. Tout ce qui est à petit budget.»
On l'écoute...