Le gouvernement du Québec versera 500 millions $ aux Villes, dont Sherbrooke, pour les soutenir dans l'adaptation aux changements climatiques, notamment pour la réduction des GES.
Pour obtenir des sommes, elles devront rédiger leur propre plan climat d’ici 2026, mais cela se fera sur une «base volontaire» et non pas une obligation gouvernementale, ce que déplore la présidente de la Commission de l'environnement de la Ville de Sherbrooke, Joanie Bellerose.
Pour faire sa part, Sherbrooke pense se conformer via un nouveau plan d'urbanisme, un plan nature et une politique de l'arbre.
Comment seront versées les sommes à verser aux villes pour lutter contre les changements climatiques?
La question de l’obligation des municipalités à se soumettre volontairement à un plan d’action demeure en suspens.
Source: Tirée de Facebook
Obligation de se conformer
La conseillère municipale du district des Quatre-Saisons, Joanie Bellerose, souhaite que les municipalités aient une obligation de se conformer.
Mme Bellerose croit que le gouvernement provincial a lancé un message aux villes.
«Ça prend un effort de tout le monde. Il faut avoir envie et Sherbrooke en a envie», a-t-elle commenté lors d’une entrevue avec Martin Pelletier, vendredi midi.
«Je trouve ça dommage que le massage ne soit pas plus fort.»
À écouter: le ministre de l'Environnement Benoit Charette en entrevue avec Jean-Sébastien Hammal.
La chronique de Pierre Harvey : «Plan climat : J'espère que les villes n'iront pas dans le champ gauche !»