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Étudiants canadiens-anglais

Les demandes d’admission chutent de 20 % à Bishop’s

Les demandes d’admission chutent de 20 % à Bishop’s
Les demandes d'admission des étudiants canadiens-anglais sont en baisse de 20 % à l'Université Bishop's. / Tirée de Facebook

Les demandes d'admission des étudiants canadiens-anglais sont en forte baisse à l'Université Bishop's.

Le principal de l'université, Sébastien Lebel-Grenier, a confirmé au 107,7 Estrie une diminution de 20 % des demandes d'admission pour la session d'automne dans ce bassin d'étudiants.

«Essentiellement, les échos qu'on a c'est qu'il y a des personnes qui sont intéressées à venir ici, mais qui ont des doutes sur comment elles vont être aussi accueillies», mentionne le principal lors d’une entrevue dans le cadre de l’émission Midi actualité. 

«Donc, il y a une certaine crainte qui a été créée par l'annonce. Cela étant dit, on travaille extrêmement fort pour rassurer ces candidats, les contacter. Mais on ne peut pas nécessairement avoir l'opportunité de discuter avec chacune et chacun d'entre eux. Donc, il y a quand même certaines conséquences.»

Elles sont la conséquence de l'intention, l'automne dernier, du gouvernement Legault de presque doubler les droits de scolarité, de 9000 $ à environ 18 000 $, pour les étudiants originaires de l'extérieur du Québec dans les universités anglaises comme McGill, Concordia et Bishop’s. 

La CAQ disait vouloir protéger l'avenir du français avec cette mesure qui visait à doubler les droits de scolarité imposés aux étudiants venant d’autres provinces canadiennes.

La mesure avait été fortement décriée en Estrie par une grande mobilisation. Le gouvernement avait finalement annoncé une exemption pour l’Université Bishop’s.

Tirée de Facebook

Source: Tirée de Facebook

La mesure aurait fait quelque 825 exclusions, ce qui correspond grosso modo au nombre d'étudiants des autres provinces canadiennes que reçoit Bishop’s. 

«On est bien entendu très heureux de cette mesure-là qui fait en sorte qu'il n'y a pas d'augmentation de frais de scolarité pour les étudiants qui fréquentent Bishop's. Mais, vous savez, quand on crée de l'incertitude, ce sont des jeunes, leurs parents sont présents. L'incertitude, ce n'est pas une bonne affaire quand on parle de recrutement», commente M. Lebel-Grenier.

Le principal et vice-chancelier de l'université Bishop évalue quand même les pertes financières à environ 6 %. 

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