Le plan proposé par le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) pour la journée historique du 8 avril pourrait créer une certaine «confusion» chez les parents.
C’est du moins la prétention du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie (SEE), appelé à réagir au lendemain du dévoilement des mesures proposées par les autorités en vue de l’éclipse solaire totale.
Dans son plan, on a prévu de déplacer les horaires du transport scolaire au primaire et au secondaire.
«Nous ne sommes pas contre l’ouverture des écoles cette journée-là», assure Richard Bergevin, président du SEE.
«Le problème se situe quand les élèves seront dans les autobus lors du transport scolaire. Il y a moins d’encadrement dans un autobus qu’à l’école.»
Habitudes des élèves et des parents
Les changements apportés aux horaires du transport scolaire viendront chambouler les habitudes des élèves et des parents qui sont invités à aller chercher leur enfant s’ils le veulent et le peuvent.
«Le risque, c'est qu'il manque beaucoup de monde quand même dans l'école durant la journée. Le problème, ce n'est pas que les enfants soient à l'école ou à la maison. Le problème c'est que les enfants soient dans le transport scolaire pendant que l'éclipse se produit», analyse M. Bergevin, invité à commenter lors de l’émission Midi Actualité.
«C’est un moment où on a moins de contrôle sur le comportement des enfants. En classe, les enseignantes et les enseignants s'en occupent, peuvent faire des activités pour bien voir l'éclipse avec les lunettes et tout ce qui est nécessaire pour que ce soit en sécurité. Parce qu'on sait que regarder l'éclipse à l'oeil nu, ça peut causer des effets.»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Martin Pelletier.