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Mort de Samuel Brisebois en motoneige

Le message de prévention d'un père endeuillé

Le message de prévention d'un père endeuillé
Samuel Brisebois est décédé en mars 2014. / Tirée de Facebook

Il y a dix ans, Samuel Brisebois perdait la vie en sombrant dans les eaux du lac Magog.

Le jeune homme de 23 ans est mort noyé le 12 mars 2014, alors qu’il se déplaçait sur sa motoneige.

Dix ans plus tard, son père Claude Brisebois plaide toujours pour que les gens se déplaçant sur la glace des plans d’eau fassent preuve de prudence, d’autant plus que vient de connaître un hiver très doux.

Les gens sont téméraires et insouciants, déplore-t-il, quand il est question de circuler sur les lacs et les rivières en hiver. En tombant dans l’eau froide, la personne n’a que quelques minutes pour survivre. 

«Les chances de s’en sortir sont vraiment faibles. Il faut encourager les gens à être prudents», a-t-il témoigné lors d’une entrevue au 107,7 Estrie.

«C'est plus dangereux qu'on pense. Un lac, lorsqu'il est gelé, ce n'est pas vraiment dangereux. Mais au début ou à la fin de la saison, ou pendant les redoux, ça devient plus dangereux. Les gens sont vraiment téméraires, et ça vient nous chercher quand on a vécu ça.»

L’hiver 2014

M. Brisebois se souvient encore très bien de l’hiver 2014, bien différent de celui qu’on vient de celui qu’on vient de connaître. 

«En 2014, les nuits étaient à -20, -22. On a été six jours dans l'eau. Chaque matin on cherchait. Je regardais la météo le matin, la température, se souvient-il. C’était un hiver exceptionnellement froid.» 

«Il n'aurait pas dû y en avoir, beaucoup moins en tout cas. C'est quand même arrivé. Au lac Magog, c'est la rivière qui alimente le lac. La glace est plus mince, beaucoup de courant, un endroit dangereux.»

Claude Brisebois plaide pour qu’on améliore la sécurité aux abords du lac. 

«Après le décès de Samuel, on avait essayé de sensibiliser les riverains pour mettre des balises ou avertir que c’est particulièrement dangereux», ajoute M. Brisebois.

«Personne ne veut payer. Ça va probablement prendre une grosse tragédie pour que ça bouge. Quand un seul meurt, ce n’est probablement pas assez pour faire bouger les gens malheureusement...»

Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

À lire aussi:

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