Alors qu’un sondage montre que les Québécois croient que la vitesse acceptable dans une rue où des enfants circulent, comme un corridor scolaire par exemple, devrait être de 30 km/h ou moins, un résident de Rock Forest dénonce le comportement des automobilistes dans son secteur.
Avec les constructions sur le boulevard René-Lévesque, le phénomène s’est amplifié, selon Jimmy Duval-Caux.
«Je dis toujours que c'est la personne qui est derrière volant qui devrait faire en sorte de respecter la réglementation et d'être d'être prudent dans les rues locales. Je ne peux pas être derrière le volant à leur place», a-t-il mentionné, invité à commenter le sondage lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Premièrement, dans les corridors scolaires, la vitesse devrait être abaissée à 30 km/h. Sur notre rue, il y a des affiches de corridors scolaires, mais c'est simplement pour dire aux automobilistes qu'il y a une école à proximité. Mais la vitesse est quand même de 50 km/h. Avec 2000 portes qui ont été construites sur René-Lévesque, avec deux voitures par famille, on est rendu à 4000 voitures de plus dans le secteur. Alors c'est une circulation très abondante sur des rues locales.»
Source: Tirée de Facebook
Une majorité de Québecois
À l’occasion de l’étude du projet de loi 48 visant notamment à réviser le Code de la sécurité routière, Piétons Québec a sondé la population québécoise sur leurs perceptions quant aux limites de vitesse acceptables en présence d’enfants et dans les rues résidentielles.
Un sondage web effectué par la firme Léger auprès de 1004 répondants québécois entre le 23 et le 25 février 2024 a permis de constater qu’une grande majorité de Québécois (85%) jugent que 30km/h ou moins est la limite de vitesse acceptable dans les rues où circulent des enfants, par exemple dans les corridors scolaires.
Selon Piétons Québec, cela justifie une réduction de la limite de vitesse à 30 km/h au-delà des zones scolaires.
Les gens sont irrespectueux des vitesses maximum affichées sur les pancartes, selon M. Duval-Caux.
«On peut mettre n'importe quel chiffre sur une pancarte et malheureusement une partie des automobilistes va s'en foutre un peu. Un dix, un 20, un 70 km/h, tu vas toujours rouler plus vite que l'affiche», constate-t-il.
«La majeure partie des gens respecte la vitesse, mais c'est toujours la petite minorité qui fait en sorte de bousculer le tout dans le quartier.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.