Des dizaines de milliers de personnes ont convergé vers la région estrienne au cours de la fin de semaine pour venir assister au spectacle que présentera l’éclipse solaire totale en ce lundi.
Les acteurs du domaine de l'hébergement et de la restauration en profitent. Plusieurs affichent complet, indique Lysandre Michaud Verreault, directrice des représentations et communications chez Tourisme Cantons-de-l'Est.
«On a hâte d'avoir les chiffres plus officiels, de faire le bilan des retombées. On sait que les hôtels sont pleins. En fait, on a atteint 100 % de la capacité de nos hébergements entre samedi et aujourd'hui, même pour ce soir», constate-t-elle.
«C'est un peu inespéré. En avril, on n'a pas des taux de 100 %. Ça tourne plutôt autour de 30 %. C'est un très bon signe.»
Des gens d’un peu partout au Québec et des États-Unis sont en Estrie pour profiter du corridor de l’éclipse à 100 %, ajoute Mme Michaud Verreault.
«L'éclipse n'est visible que dans une infime partie du Québec. Donc, les gens vont se déplacer. On sait qu'il y a des Ontariens qui ont fait des réservations, des Américains aussi», dit-elle.
«C'est un peu la surprise de savoir qu'il y a beaucoup d'Américains qui se déplacent un peu la semaine dernière pour venir dans les Cantons-de-l'Est, sachant qu'on est la région où les conditions météorologiques sont les plus propices à l'observation de l'éclipse. On a la meilleure visibilité sur l'ensemble de la trajectoire. C'est sûr que les chasseurs d'éclipse, des fans du phénomène, vont se déplacer pour avoir les meilleures conditions.»
Des retombées économiques
À ce stade-ci, il est difficile d’évaluer les retombées économiques. «C'est un amalgame de calculs assez sophistiqués en termes de dépenses dans les restaurants, dépenses des visiteurs, dans les entrées, dans les hôtels, etc. Donc on va avoir ce portrait vers la fin de la semaine prochaine», espère-t-elle.
«Mais on le sait, avec des taux d'occupation de 100 % pendant trois à quatre jours, on sait que les gens consomment. Ils doivent dépenser. Ils vont aller dans les restos. Donc déjà pour le mois d'avril, c'est presque inespéré dans une période qui est assez basse saison.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.