Les élections municipales de novembre 2025 au Québec ne se feront pas via le vote par Internet, comme prévu initialement pour des villes telles que Magog, Montréal, Québec, Laval et Gatineau, en raison de préoccupations de sécurité non résolues par les entreprises technologiques.
Steve Waterhouse, expert en cybersécurité, a exprimé son soulagement face à l'annulation annoncée par le Directeur général des élections (DGE) jeudi.
Le DGE citait des délais trop courts pour assurer l'intégrité du vote. Les entreprises ayant répondu à l'appel d'offres en vue d’un projet-pilote n'ont pas été en mesure de répondre aux besoins de l'institution, selon le DGE Jean-François Blanchet.
«Ça ne devrait pas avoir lieu»
Dans une entrevue dans le cadre de l’émission Que l’Estrie se lève, M. Waterhouse souligne les défis de l'identité numérique, de l'infrastructure et de la légalité, tout en reconnaissant le potentiel du vote en ligne si bien exécuté.
«Plusieurs spécialistes comme moi étaient d'avis que ça ne devrait pas avoir lieu. Mettons une infrastructure parallèle, faisons des essais en même temps que le vrai vote, puis à ce moment-là, on verra comment ça se passe», a-t-il commenté.
«Il n'y avait pas assez de temps pour mettre ça en place, pour que ça soit adéquat.»
Des essais ont eu lieu, mais le vote par Internet n’en est encore qu’aux balbutiements, ajoute le spécialiste.
Rappelons que la Ville de Magog s’était montrée ouverte à participer à l’expérience.
La municipalité a dit ne pas souhaiter réagir à l’annonce du DGE.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.