Un expert et professeur en sciences de l'agriculture et de l’alimentation de l'Université Laval n’en revient pas de la guerre qui est menée à la pelouse dans nos villes.
Guillaume Grégoire, membre de Québec Vert, dénonce la perception négative de la pelouse au Québec et son impact environnemental.
Le gazon eut même avoir des retombées environnementales positives dans les villes, selon lui. «Ça dépend beaucoup à quoi on le compare. Évidemment, si on compare ça à une forêt mature, c'est sûr que les bienfaits environnementaux sont moins grands», dit-il pour relativiser.
«Mais, si on compare la pelouse aux surfaces minéralisées comme de l'asphalte ou le béton, c'est sûr qu'il y a des gains environnementaux. Donc, ça dépend toujours de la comparaison à laquelle on réfère.»
M. Grégoire explique que les pelouses québécoises, contrairement à celle des Américaines, sont moins intensivement entretenues, grâce à des réglementations limitant l'usage de pesticides et fertilisants.
Gazon synthétique
Au micro de l’émission Que l’Estrie se lève vendredi matin, il a souligné l'importance de la biodiversité et suggère de varier les surfaces végétales, incluant des pelouses plus longues pour les pollinisateurs.
On doit éviter les extrêmes comme le gazon synthétique, qui est moins bénéfique pour l'environnement.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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Source: U Laval