La facture à la suite du dégât commis à l’école primaire de Carillon s’annonce salée.
Les autorités n’ont pas encore déterminé qui paiera pour les coûts provoqués par cet acte de vandalisme perpétré dans la nuit de dimanche à lundi.
«C'est un dégât majeur et c'est pour ça qu'on ne parle pas exactement de la nature du dégât, explique Sylvain Racette, directeur général du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke. On l'a fait aux parents parce qu'on veut qu'ils le sachent, mais on ne veut pas en parler ouvertement. On ne veut pas donner des idées.»
«Toute notre énergie est allée à faire le ménage, à nettoyer tout ça. On va parler avec nos collègues du ministère, avec nos assureurs. On va faire le tour après ça. Mais là, pour l'instant, notre énergie était vraiment de s'assurer qu'on puisse ouvrir l'école.»
Rattraper le temps perdu
En plus, le personnel enseignant de l'école doit adapter les plans de cours pour rattraper le temps perdu lors de ces congés forcés.
«Tout le monde a été fantastique. On a eu beaucoup de collaboration de tous les parents. Les enseignants ont envoyé souvent des plans de travail pour aider les élèves à la maison», enchaîne M. Racette.
«Il y a un plan de rattrapage à la suite des moyens de pression de l'automne et de l'hiver. Donc, on va peut-être moduler un peu nos interventions ou regarder comment on va appliquer le plan de rattrapage pour pouvoir tenir compte de ces trois journées-là.»