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Déversement des eaux usées

Impact sur la St-François: la Ville en attente d’analyses

Impact sur la St-François: la Ville en attente d’analyses
On ne connaît pas encore l'impact du déversement d'eaux usées dans la rivière Saint-François au centre-ville de Sherbrooke. / Cogeco Média

La Ville de Sherbrooke n’a pas encore pu déterminer l’impact que le déversement des eaux usées sur plusieurs jours aura sur la rivière Saint-François.

Questionnée aussi à ce sujet, Ingrid Dubuc, directrice générale du Bureau de l’environnement de la Ville de Sherbrooke, assure que son bureau a été en constante communication avec le ministère de l'Environnement du Québec. 

«On les a informés. On a fait une déclaration cette fin de semaine quand on s'approchait du dépassement au niveau des 100 000 mètres cubes. On a mis en place plusieurs mesures de mitigation pour limiter la quantité de déchets solides qui pourraient se retrouver à la rivière», souligne Mme Dubuc.

«Ce sont des éléments qui sont favorables à l'évaluation de notre dossier, tout comme on a fait des tests de qualité de l'eau avant, pendant et après les travaux pour nous permettre, justement dans le cadre du post-mortem, entre autres, de faire des validations de l'impact sur la qualité de l'eau des travaux qui ont été faits.»

Rappelons que le déversement a cessé jeudi après-midi.

La Saint-François demeure une rivière ou la baignade n’est pas recommandée, précise-t-elle.

«Travaux ou pas travaux», mentionne-t-elle, lors d’une de l’émission Que l’Estrie se lève. 

«Pour les activités nautiques, c'est permis en temps normal. Toutefois, dans le cadre des travaux, ça fait partie des éléments qu'on a visés.»

Des tests de qualité de l'eau doivent être faits en début de semaine prochaine. 

«On va être en mesure, selon le résultat, de modifier cette consigne auprès des citoyens», dit-elle.

Des amendes?

Ingrid Dubuc ne peut dire si la Ville de Sherbrooke devra faire face à des amendes ou autres conséquences, compte tenu du déversement qui a dépassé la limite de 100 000 mètres cubes. 

«C'est difficile pour moi de me positionner au nom du ministère de l'Environnement. Le dossier est en analyse de son côté, mais on avait planifié un rejet qui serait en deçà de 100 000 mètres cubes. C'est l'estimation que nous avions», note-t-elle.

«Je réitère que c'est le ministère de l'Environnement qui fait l'analyse, mais c'est important pour nous de les avoir en étroite collaboration. D'où les communications et la déclaration qu'on a faites en fin de semaine avant même d'atteindre les 100 000 mètres cubes.»

Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

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