Une unité temporaire installée au centre Val-du-Lac ne répondait pas aux besoins de jeunes avec des troubles du spectre de l'autisme et des troubles graves de comportement.
Le Protecteur du citoyen, Me Marc-André Dowd, critique le CIUSSS de l'Estrie - CHUS pour cet aménagement inadéquat. L'unité manquait d'espace.
«On parle de quatre jeunes qui présentent un trouble du spectre de l'autisme, des troubles graves de comportement qui sont hébergés dans une unité qui n'était pas conçue pour de l'hébergement à long terme», explique-t-il.
«C'est un court séjour 24, 48 heures pour qu'un jeune en crise reprenne ses esprits, se calme. Donc c'est un milieu physique qui est plus restreint, à l'architecture, plus exigüe, avec des meubles qui sont vissés au sol. Donc il n'y avait pas d'espace de vie, pas de poste, pas de salon.»
Non formés
De plus, dit M. Dowd, les intervenants étaient souvent non formés, notamment en gestion de médication et en maîtrise du français.
Des employés ont même été surpris en train de dormir pendant leur quart de travail.
Sa première recommandation est de cesser d'orienter de nouveaux jeunes vers cette unité et de trouver un hébergement plus adéquat.
Marc-André Dowd souligne également le défi de la pénurie de main-d'œuvre dans le réseau de la santé au Québec.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.