«C'est un peu comme la crème solaire. Maintenant, il ne faut pas simplement penser aux coups de soleil, il faut aussi penser aux piqûres de tiques.»
Au Québec, 103 cas de maladie de Lyme ont été déclarés, avec une concentration importante en Estrie, selon la direction de la Vigie sanitaire au 22 juin.
Dr Geneviève Baron du CIUSSS de l'Estrie - CHUS explique que l'épidémie provient des États-Unis et s'étend au sud du Québec, notamment en raison des mouvements migratoires des animaux.
Seule la tique scapulaire transmet la maladie, explique-t-elle.
En cas de piqûre, il est conseillé de retirer la tique rapidement avec une pince à cil et de contacter le 811 pour évaluer la nécessité d'un traitement préventif.
«Quand on va à l'extérieur, soit pour jardiner ou bien pour se promener dans le bois, il faut s’inspecter après. Les tiques se logent dans des endroits qui sont difficiles à voir. Il faut souvent demander de l'aide à quelqu'un d'autre pour le dos, les oreilles, les genoux par exemple», mentionne Mme Baron.
«Dès qu'on voit la tique, il faut la retirer rapidement parce que le risque de transmission augmente avec la durée d'attachement. Donc on diminue notre risque si on l'enlève très rapidement.»
On peut aussi consulter son pharmacien. Selon certains critères, on va donner un traitement qui peut prévenir la maladie de Lyme.
Des symptômes comme une rougeur ou des douleurs musculaires peuvent apparaître et nécessiter un traitement antibiotique.
Des essais pour un vaccin sont en cours avec des résultats attendus pour 2025, ajoute la spécialiste.
«Il y a des compagnies qui sont en train de travailler là-dessus», enchaîne-t-elle, invitée lors de l’émission Midi Actualité.
«Des essais randomisés sont en cours.»
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.
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