«Ça fait 30 ans que je suis dans l'éducation et je n'ai jamais vécu une situation comme ça.»
André Bernier, président par intérim de l'Association québécoise du personnel de direction des écoles, déplore les récentes coupes de 570 millions de dollars et la réinjection de 540 millions de dollars dans le réseau scolaire québécois.
Est-ce que les directions d’école pourront embaucher du personnel après les licenciements qu’elles ont effectués? se demande-t-il.
Il exprime des inquiétudes concernant la capacité des écoles à le faire alors que beaucoup ont trouvé des emplois ailleurs.
«On a déjà eu des coupures, qu'on pourrait dire comme accessoires, où on était capable de couper quelques milliers de dollars sans couper le service aux élèves. Mais là, quand on parle de centaines de milliers de dollars dans des écoles primaires, c'est tout autre chose. Et là on dit qu'on investit dans l'éducation. Non, les coupures sont juste moins grandes, on n’investit pas.»
M. Bernier souligne également le stress et les défis auxquels sont confrontés les directeurs d'école, exacerbés par ces changements budgétaires et le manque de personnel.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Steve Roy.
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