La CNESST a identifié deux causes pour expliquer l'accident de travail mortel survenu le 27 novembre dernier à Sherbrooke.
Mario Lequin, habituellement préposé au service chez Pneu Estrimont inc, remplaçait alors un travailleur chez Pneu Deauville.
Le pneu qu'il gonflait au moment de remonter une roue de chariot élévateur a éclaté, projetant une des deux parties de la jante directement sur son front.
Gravement blessé, il est mort quelques jours plus tard.
Dans son rapport, la CNESST mentionne d'abord que ce sont des erreurs dans l'assemblage de la jante qui ont mené au drame.
Ensuite, c'est l'absence de formation et de supervision adéquates qui ont amené la victime à utiliser une méthode de travail dangereuse.
Après l'accident de travail mortel, la CNESST avait interdit à Pneu Deauville le montage et démontage de pneus destinés à des véhicules de plus de 4500 kg.
Plutôt que d'élaborer une méthode de travail pour éliminer les risques et former ses employés, l'entreprise a décidé de ne plus travailler sur des pneus de véhicules lourds.