Dans quelques pays, dont l’Autriche et l'Italie, la vaccination contre la COVID-19 est désormais obligatoire. Le Québec a la capacité légale pour imposer une telle mesure. Le gouvernement doit-il opter pour une politique si drastique ? Voici le commentaire du chroniqueur Luc Lavoie.
On parle de plus en plus dans les médias et dans le milieu de la santé des personnes non vaccinées, qui mettent une pression considérable sur les services gouvernementaux. En refusant le vaccin, elles auraient de 8 à 10 fois plus de risques d’être hospitalisés pour la COVID-19.
En plus, le Québec se dirige vers un record de 3000 hospitalisations, dont plus de 400 cas aux soins intensifs, selon les plus récentes projections de L'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux.
Actuellement, les non-vaccinés ne représentent que 10% de la population, mais ils occupent 50% des lits dans les hôpitaux du Québec, ce qui oblige les autorités médicales à reporter de nombreuses interventions chirurgicales.
La vaccination doit-elle devenir obligatoire au Québec demande l'animateur de l'émission Puisqu'il faut se lever, Louis Lacroix ?
« Certes, la loi sur la santé publique permet la vaccination obligatoire. Comment forcer les citoyens à obtenir les doses du vaccin ? Cependant, s'il n’est pas prêt à aller jusqu’au bout de cette logique, le gouvernement ne doit pas recourir à cette mesure. À vrai dire, je ne pense pas que ça marcherait au Québec. »
À compter du 1er février, les citoyens de 14 ans et plus devront être vaccinés contre la COVID-19 en Autriche. Une amende de 3600 euros est prévue pour les contrevenants.
« Le gouvernement autrichien n’y va pas avec le dos de la cuillère. Je dois souligner que l’Autriche n’a pas un taux de vaccination comme au Québec. Le pays est parti de 65 % et tente difficilement de monter... »