Quatorze mois après avoir trouvé refuge à l'église Plymouth-Trinity de Sherbrooke, les Rodriguez-Flores sont libres momentanément en attendant d'avoir un statut permanent. Ce matin, ils ont signé le Livre d'or de la Ville de Sherbrooke, un symbole «fort» de la ville inclusive qu'est Sherbrooke, selon la mairesse Evelyne Beaudin.
À la mi-décembre, Ottawa acceptait de suspendre l'avis d'arrestation des membres de la famille, menacés d'expulsion vers le Mexique avec le rejet de leur demande de réfugié.
L'autre bonne nouvelle, c'est que Georgina, Manuel et Manolo ont trouvé un emploi à temps plein et qu'ils ont un logement près du travail, dès février, grâce au travail des bénévoles impliqués depuis le tout début.
La partie n'est pas gagnée
Les Rodriguez-Flores ont leur statut temporaire depuis le début de janvier et un permis de travail mais la partie est loin d'être gagnée.
Bien souvent, il faut deux ans avant d'avoir une citoyenneté permanente alors que le fédéral recoit des milliers de demandes chaque semaine.
En matière de francisation et d'intégration dans la communauté, ils sont accompagnés dans leur démarches par des organismes et des bénévoles de la première heure, comme Anne St-Pierre.
Rappelons que les trois membres de la famille devaient respecter certaines conditions, notamment de se rapporter chaque semaine à l'Agence des services frontaliers.