Avec les vacances estivales qui s'en viennent et le casse-tête qui en découle, des infirmiers-infirmières du bloc opératoire du site Fleurimont anticipent la pire crise des 15 dernières années et craignent même pour la qualité des soins.
Plusieurs ont fait part de leur détresse ce midi alors qu'à l'heure actuelle, il n'y aurait que 25 employés sur les 75 nécessaires au bloc, ce qui provoque du surmenage, de la détresse psychologique et des craintes quant à la sécurité des interventions.
Le dévoilement des quarts de travail à découvert, de la mi-juin à la mi-juillet, aurait sonné l'alarme alors qu'on compterait 4276 quarts de travail non comblés, selon le Syndicat FIQ des Cantons-de-l'Est.
Des chiffres qui n'incluent pas certains autres titres d'emplois comme les inhalothérapeutes et plusieurs centres d'activités comme les cliniques externes ou,les CLSC.
Exclusivement pour le bloc opératoire, pour la Fête nationale du Québec, il manque 5 personnes de garde sur une possibilité de 12 au site Fleurimont.
Selon la FIQ, le ministre de la Santé Christian Dubé doit s'impliquer personnellement puisque les conditions de pratique se dégradent.
Le syndicat prétend que le TSO (temps supplémentaire obligatoire), les déplacements forcés ou les roulements de quarts ne permettent pas de maintenir un niveau suffisant de main d'oeuvre.
Selon la compilation faite par la FIQ Cantons-de-l'Est, depuis 6 mois, 100 quarts de travail ont été faits en temps supplémentaire et 28 en TSO.