Il y a dix ans, le plus important événement sportif de l'histoire se tenait à Sherbrooke, les Jeux du Canada. Mais qu'en reste-t-il d'un point de vue économique, sportif et social?
271 épreuves dans 19 sports y ont été disputées avec un budget total de 51 millions de dollars. 6000 bénévoles avaient été mobilisés.
Au nombre des moments marquants, le sprinter olympique canadien Andre De Grasse au sein de l’équipe de l’Ontario raflait l’or sur le 100 mètres, le 200 mètres et le relais 4x100 mètres.
Encore aujourd'hui, l'héritage pour les infrastructures sportives, les équipements et les bourses est remarquable.
Lynn Blouin, directrice a la commercialisation et aux communications pour Destination Sherbrooke qui travaillait au sein de l'organisation rappelle qu'elle se distinguait avec en tourisme et organisation mais a aussi été une pionnière en matière d'environnement sur les sites de compétitions sportives au Canada.
L'ex-président du conseil d'administration et sportif de longue date, Tom Allen, se souvient particulièrement de la capacité de mobiliser des bénévoles et des équipements qui bénéficient toujours aux organisations sportives locales.
L'actuel directeur des futurs Jeux du Québec à Sherbrooke, Jocelyn Proulx rappelle deux legs importants: des listes de bénévoles garnies et le système de gestion par site par des comités sur 19 emplacements de compétitions.
Un legs en immobilisations
Les Jeux du Canada de 2013 ont aussi permis un legs en immobilisations estimé à 30,6 M$ à Sherbrooke.
Parmi les gains en infrastructures, la rénovation de la piscine de 50 mètres, la construction d’un nouveau bassin de 25 mètres et d’un terrain de soccer éclairé à l’Université de Sherbrooke.
Il faut aussi considérer la construction de 8 terrains de tennis, au Centre récréatif de Rock Forest.
Ajoutons aussi le Fonds de legs des Jeux du Canada de 2,2 millions de dollars, pour les athlètes.
Depuis 2015, plus de 300 athlètes ont d'ailleurs été soutenus dans leur développement.