Il est minuit moins une pour l'Association des locataires de Sherbrooke, qui devra se tourner vers le gouvernement provincial si elle veut assurer sa survie en 2024. En point de presse, les ex-conseillers à Sherbrooke Pierre Boisvert et Rémi Demers estiment que les élus sherbrookois font fausse route en retirant la subvention de 38 000$ à l'organisme.
L'attaché au cabinet à la mairie Philippe Pagé a réaffirmé qu'il ne s'agit pas d'une "coupure" puisque c'est l'Office municipal d'habitation à Sherbrooke qui rapatrie ce service d'aide, financé par Québec à la hauteur de 90%.
D'autres villes on choisi de se doter d'un service de recherche de logements comme ce sera le cas avec l’OMHS, qui pourra s’arrimer avec d'autres villes du Québec.
A titre d'ex-conseiller et de directeur d'organisme communautaire, Rémi Demers estime que l'organisme rend de précieux service et qu'il a bien souvent référé des locataires dans la rue ou menacés d'éviction.
Pierre Boisvert est d'avis que bien souvent, l'organisme agit en amont et fournit un service d'éducation populaire aux locataires.
Les ex-conseillers ont toutefois souligné l'investissement de la Ville de Sherbrooke de 8 millions en logement dans le présent budget.
Mario Mercier dit avoir sollicité une rencontre avec la présidente de la Commission de l'aménagement du territoire, Geneviève La Roche pour tenter de comprendre la décision. Selon M. Mercier, le Tribunal administratif du logement ne fait pas le travail, ce qui rend difficile le travail des organismes sur le terrain.