«Le premier ministre a manqué une belle occasion de se taire.»
Les propos du premier ministre sur le déficit anticipé du prochain budget sont mal accueillis par le Syndicat de l'enseignement de l'Estrie.
François Legault soutient que le déficit sera principalement en raison des investissements dans le secteur public, notamment dans le milieu de l'éducation, lors du renouvellement des conventions collectives.
Richard Bergevin, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie, n'a pas mâché ses mots, lundi matin, lorsqu’invité à réagir aux propos de M. Legault, dans le cadre de l’émission Que l’Estrie se lève.
« Nous ne porterons pas l’odieux du déficit déficitaire», a-t-il lancé.
«Le gouvernement a fait le choix des baisses d’impôt et de l’investissement dans l’entreprise privée, comme des milliards de dollars dans Northvolt. Il voit la société par le prisme de la rentabilité», a dénoncé M. Bergevin au micro de Jean-Sébastien Hammal.
«Nous, nous travaillons avec des humains. Il y a trop d’élèves en difficulté dans les classes. C’est sous ce prisme-là que nous regardons la société. Nous voulons aider les jeunes en difficulté à progresser dans la société.»
On doit investir dans des bâtiments adéquats et pour engager plus d’orthopédagogues, d’éducateurs spécialisés et d’enseignants, dit-il.
Les investissements réalisés pour conclure les récentes ententes dans la fonction publique sont importants, convient M. Bergevin, mais ils résultent d’un sous financement imposé par les gouvernements au cours des 20 dernières années.
Source: Tirée de Facebook