L'ex-porte-parole du Service de police de Sherbrooke Samuel Ducharme, trouvé coupable d’agression sexuelle alors qu'il était en fonction, demande un nouveau procès et son avocate l'a fait clairement savoir, au juge de la Cour supérieure, lundi matin à Sherbrooke.
Me Ariane Bergeron St-Onge plaide que le juge de première instance aurait dû analyser les éléments ou indices qui auraient laisser croire à un «flirt», comme ce que disait le policier, lors de son interrogatoire.
Samuel Ducharme et son avocate estiment également que le juge a rendu un jugement qui contient des stéréotypes, notamment sur ses mœurs et le fait qu'il a avoué être dans une relation ouverte avec sa conjointe.
Témoignage de l'accusé
Lors de l'annonce du verdict, le juge Serge Champoux avait choisi de rejeter l'entièreté du témoignage de l’accusé et avait cru la victime sur toute la ligne.
Le procureur Marc-André Roy est d'avis que le juge Champoux n'avait pas à évaluer les indices soulevés par la défense et que le jugement est suffisamment étoffé pour éviter un deuxième procès.
La peine de Ducharme de six mois d’emprisonnement en collectivité et de 100 heures de travaux communautaires a été suspendue, en attente de la suite des procédures.