L’Université de Sherbrooke à procédé à l’inauguration d'un Complexe de recherche intégrative en sciences végétales et environnementales, qui comprend des serres à haute performance ainsi qu’un laboratoire mobile.
D'une valeur de 11M$, l'investissement permettra à l'Université de Sherbrooke de se positionner dans le domaine de la science des végétaux.
Source: Jean-Francois Desaulniers
Les serres permettent de simuler différentes conditions environnementales et les chercheurs peuvent observer comment les plantes réagissent aux maladies, aux contaminants environnementaux et aux changements climatiques.
Présente à l'innauguration, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, précise que le financement témoigne de la confiance accordée à l’Université de Sherbrooke et à son équipe de chercheuses et chercheurs.
Les serres sont beaucoup plus que de simples structures de verre et d’acier; elles sont des laboratoires vivants où nos scientifiques peuvent observer, expérimenter et innover. Ce financement majeur témoigne de la confiance accordée à l’Université de Sherbrooke et à son équipe de chercheuses et chercheurs, ainsi que de la reconnaissance de leurs importants travaux
Des systèmes très perfectionnés permettant un contrôle précis du climat (température, luminosité, humidité relative) incluent de l’arrosage des plantes, de l’échange d’air, des insectes utiles et de la gestion des eaux résiduelles, peut-on lire dans le communiqué.
L'équipement utilisé pour éclairer les espaces est également à la fine pointe de la technologie et de la consommation d'énergie. Plusieurs lampes à sodium sont installées dans les serres. Pour les plantes, ces lampes se rapprochent de la qualité de la lumière émise par le soleil.
La ville de Sherbrooke fait partie de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic. Nous avions donc un rôle à jouer dans la protection du ciel étoilé et de l'environnement nocturne exceptionnel de la région. Les toiles permettront de faire notre part.
Les chercheurs présents sur place ont tenu à préciser qu'une fois les expériences terminées, tout le matériel biologique (plantes, pathogènes, etc.) et les substrats (terreau, sol, etc.) sont décontaminés afin d'éviter tout risque de dissémination des organismes.