C'est maintenant la totalité des salariés de la Société de transport de Sherbrooke (STS) qui pourra entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée au moment jugé opportun.
Les deux derniers groupes de syndiqués, soit les employés d'entretien et de bureau, ont également obtenu leur mandat cette semaine avec «une très forte majorité», annonce le Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ).
Depuis lundi dernier, des moyens de pression ont été entrepris en portant les couleurs et le slogan de la campagne du front commun des travailleuses et travailleurs de la STS. L'uniforme n'est plus de mise pour l'instant, ajoute le syndicat.
«Le message est plus que clair. Nos membres sont prêts à aller loin pour obtenir des conditions de travail acceptables et respectueuses. Ils méritent que leurs conditions de travail stressantes et difficiles soit considérées», explique Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l'Estrie.
«La STS ne semble pas réaliser les impacts négatifs sur la vie personnelle de ses employés.»
Les groupes impliqués sont le Syndicat des chauffeurs d'autobus de la STS (SCFP) avec 180 membres, le Syndicat des travailleurs d'entretien de la STS (CSN) avec 40 membres, le Syndicat du personnel de bureau de la STS (CSN) avec 13 membres, ainsi que le Syndicat du personnel du transport adapté de la STS (CSN) avec 35 membres.
«Nous avons fait nos devoirs et sommes revenus à la table de négociation pour déposer une contre-offre sérieuse auprès de l'employeur. C'est maintenant au tour de la STS de faire les siens et de retourner voir le conseil d'administration pour aller chercher un mandat qui sera à la hauteur des attentes de nos membres», affirme Nathalie Giguère, conseillère syndicale et porte-parole pour le SCFP.
Selon les quatre présidences, un système de transport collectif public efficace comporte des bénéfices sur les plans économique, environnemental et social.