C’est à l‘unanimité que les membres du Syndicat des chauffeurs et chauffeuses de la Société de transport de Sherbrooke (STS).
Lors d’une récente réunion, le vote en faveur d’un mouvement de grève a été adopté à 100 %, annonce Maxime Leroux, président du syndicat.
«On ne veut pas se rendre là», assure-t-il.
«On est loin de là. On n’a pas de date de prévue pour le déclenchement de la grève.»
La convention collective des chauffeurs et chauffeuses est échue depuis un an. Les syndiqués sont à bout de patience.
Des offres qui «appauvrissent»
Les dernières offres de la partie patronale ont mis le feu aux poudres, car elles «appauvrissent» les syndiqués, s’insurge M. Leroux.
«Nous demandons ce qui a été accordé partout ailleurs des autres sociétés de transport. Ce qu’on a reçu comme offres, c’est loin de ça!»
«Nous ne voulons pas faire la grève, nous voulons offrir le meilleur service possible aux Sherbrookois.»
Les syndiqués veulent signaler leur mécontentement en portant un chandail dénonçant la situation.
On a avancé les clauses normatives à la table de négociation, ajoute M. Leroux. Restent les questions monétaires à régler.
Une rencontre de négociations doit avoir lieu ce mercredi.
Écoutez l'entrevue accordée à Martin Pelletier.