Un individu de 31 ans a perdu la vie à Magog après avoir frappé à grande vitesse l'arrière du supermarché Provigo de la rue Sherbrooke.
Lundi matin, vers 5h15, les policiers de la Régie de police Memphrémagog (RPM) ont constaté qu’un individu de 31 ans gisait dans une voiture qui avait percuté un des murs du commerce situé au 1350 de la rue Sherbrooke.
Les coussins gonflables étaient déployés, rapporte Carl Pépin, porte-parole de la RPM.
«Malheureusement, le conducteur était décédé à l’arrivée des policiers», dit-il.
«Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances ayant mené au décès de l’automobiliste. Des policiers spécialisés en reconstitution d’accident ont été demandés sur place pour établir ce qui s’est produit lors de ce malheureux évènement.»
Arme à impulsion
De plus, la RPM a dû avoir recours à l’arme à impulsion pour maîtriser deux individus.
Le premier événement est survenu le vendredi vers 11h sur la route 220 au Canton d’Orford.
Un individu de 47 ans, contre qui une ordonnance d’expulsion d’une résidence avait été prononcée a refusé de collaborer avec les agents lui demandant de quitter les lieux.
Devant sa résistance flagrante, les agents ont dû établir un périmètre pour ensuite pénétrer de force dans la résidence,
«L’individu bien connu du service de police était déjà sous le coup d’accusations de voie de fait en matière de violence conjugale. Il devra maintenant faire face à de nouvelles accusations d’entrave au travail des agents de la paix, ajoute M. Pépin.
L’autre événement est survenu dans la nuit de dimanche à lundi sur la rue de Hatley. Un individu de 38 ans, devant déjà faire face à des accusations de voie de fait, de menaces, de poursuite automobile et d’entrave au travail des agents, aurait une nouvelle fois résisté à son arrestation, mentionne-t-il.
«L’événement a commencé en soirée alors que le sujet en manque de drogue aurait exigé de ses parents qu’ils lui donnent de l’argent afin de satisfaire sa consommation. Devant le refus de s’exécuter, le sujet est devenu violent. Il parvint à quitter les lieux après que sa mère lui a remis sa carte de guichet, sous la crainte que la violence ne se poursuive. Vers 1h, il s’est présenté chez les parents pour se voir refuser l’accès à la résidence. Il a violemment défoncé la porte. Les parents apeurés ont contacté les policiers parvenant à garder l’individu agressif hors de la résidence.»
Les agents appelés sur place n’ont pas réussi à obtenir la collaboration de l’individu et ont dû se résoudre à l’utilisation du Taser pour maîtriser l’individu, note M. Pépin.