Les chauffeuses et chauffeurs de la Société de transport de Sherbrooke (STS) seront de nouveau en grève samedi.
Le débrayage est prévu le matin et aussi en après-midi. La reprise graduelle du service se fera à compter de 17h30.
Les services de minibus, microbus, taxibus et de transport à la demande font partie du service de transport urbain. Ces services seront donc interrompus selon les mêmes périodes.
Les services de transport adapté ne sont pas visés par cette grève et seront maintenus selon les horaires habituels.
La grève coïncidera avec la cérémonie de la collation des grades à l'Université de Sherbrooke. Maxime Leroux, président du syndicat des chauffeurs de la STS, explique que la grève vise à mettre la pression sur la STS pour améliorer les conditions de travail, précisant qu'aucune avancée n'a eu lieu dans les négociations et que les communications ont été coupées.
«Nous savons que l'université est un des plus grands partenaires de la société de transport. Donc, on avait prévu faire cette journée là bien avant. Ça fait des semaines que c'est annoncé. On espérait avoir un règlement. On ne veut pas prendre personne en otage. Ce n'est vraiment pas notre objectif», assure-t-il.
«Sauf qu'on est dans notre moyen ultime qui est la grève. Nous ne sommes pas considérés à Sherbrooke comme un service essentiel, selon les gouvernements. Donc, on utilise notre moyen ultime de la grève pour faire valoir nos points, nos conditions de travail. On comprend que c'est vraiment malheureux tout ce qui arrive en ce moment. On veut éviter la grève le plus possible. Mais si l'employeur et la société de transport auraient décidé de s'asseoir avec nous cette semaine à la table de négociations, peut être qu'on aurait été capable de s'entendre.»
D'autres négos et autres grèves
Des négociations sont prévues les 26 septembre et 3 octobre, avec la possibilité d'autres grèves selon les progrès réalisés.
«Dépendamment de la réaction de la société de transport et de comment va l'ouverture qui vont avoir à pouvoir négocier, on verra en temps et lieu si d'autres journées vont s'appliquer», dit-il.
«Mais comme vous le savez, la loi du gouvernement nous oblige à donner sept jours de préavis pour une journée de grève. Donc on va respecter ça, certainement.»
Des débrayages ont eu lieu depuis le début du mois de septembre, rappelons-le.
Les syndiqués ont rejeté leurs dernières offres. C’est l'impasse dans les négociations pour une nouvelle convention collective. Plusieurs points sont en désaccord entre les parties. Une vingtaine de journées de négociations ont eu lieu.
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