Même bonifiée, la dernière offre du gouvernement pour les syndiqués du secteur public ne passe pas.
Patrick Lagacé fait le point avec Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement et Éric Gingras, présidente de la Centrale des syndicats du Québec.
«On ne veut pas d'appauvrissement du côté de nos collègues des différents réseaux», lance Éric Gingras.
«Il va falloir aussi qu'on se grouille aux tables de négo, puis qu'on négocie jour et nuit. Ce n'est pas encore le cas, mais on espère. On a senti un déblocage pour travailler, on espère être là ce soir, être là tout le week-end. Si on était capables même de mettre fin à cette grève-là avant le temps, on le ferait, mais pas à n'importe quel prix», ajoute le syndicaliste.
Dans les écoles
Encore bien des questions restent en suspens pour la FAE, estime sa présidente, Mélanie Hubert. La composition des classes fait partie des points qui n'ont pas encore été conclus.
«On voudrait que ça vienne avec des changements concrets dans l'école, avec des ouvertures de classes ou de l'ajout de services. Il faut que ça se développe rapidement», précise-t-elle.