Une rencontre positive a eu lieu entre la Ville de Sherbrooke, la ministre Marie-Claude Bibeau et la députée fédérale Élisabeth Brière dans le dossier du sifflement des trains la nuit.
Cette fois, le coordonnateur de l'Alliance du corridor ferroviaire Estrie-Montérégie (ACFEM), Donald O'Hara, était aux côtés du conseiller Marc Denault, de même que des membres du Comité citoyen pour la quiétude des Sherbrookois.
Une rencontre avec la députée provinciale de Saint-François, Geneviève Hébert, était aussi prévue.
Cette fois, M. Denault a senti une ouverture de la part des élues, parce que la rencontre de la semaine dernière avec le cabinet du ministre Pablo Rodriguez était très peu concluante.
«Mme Brière fait partie de la solution. Aussi, Mme Bibeau était très ouverte. Moi, je pense qu'on a un travail à faire de notre côté, c'est d'amener des chiffres et des données pour que ça soit factuel pour elles», a déclaré M. Denault, à Midi Actualité.
«Quand on parle d’allégements, il faut arriver avec les endroits spécifiques, puis aussi avec des preuves de la problématique, le nombre de passages, le nombre de fois que les trains sont arrêtés.»
Le travail du comité sera de pouvoir asseoir à la même table les gens du Canadien Pacifique (CP), de la Ville de Sherbrooke et de Transport Canada pour forger un projet pilote proposant des alternatives qui pourraient être mises en place à Sherbrooke et qui pourraient être innovatrices. Celles-ci pourraient aussi s'exporter ailleurs, ajoute Marc Denault.
«À petits pas»
Le dossier de la Ville de Sherbrooke qui souhaite faire cesser le sifflement du train avance «à petits pas», mais «des pas significatifs», selon la députée fédérale de Sherbrooke, Élisabeth Brière.
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