Il y a un an, le Conseil national du Parti québécois tenait son congrès à Sherbrooke. Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, avait remporté 98,51 % des appuis, lors du vote de confiance auquel il devait faire face.
M. St-Pierre Plamondon, qui était en visite à Sherbrooke lundi, s’en souvient très bien.
«C'était un moment très important. On a choisi l'Estrie, on a choisi Sherbrooke parce que c'est une région qu'on veut travailler. Et à cette époque-là, c'était peut-être moins clair. C'était quoi les chances du Parti québécois? Les choses se sont beaucoup améliorées », constate le chef péquiste invité de l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«On est favoris dans plusieurs circonscriptions et on continue ce travail-là. Le travail, c'est de comprendre les enjeux.»
Une visite à la mairesse de Sherbrooke était à l’horaire de Paul St-Pierre Plamondon lundi. Il rencontrera Évelyne Beaudin, alors que le conseil municipal de Sherbrooke traverse un moment très difficile et que la Commission municipale du Québec débarque pour mettre en place un programme de médiation avec les élus.
«La mairesse et plusieurs intervenants vont m'aider à mettre en lumière certains des dossiers qui n'avancent pas aussi bien qu'on voudrait, répondre aux questions sur le programme du Parti québécois», ajoute-t-il.
«Donc, ça fait partie des rencontres incontournables.»
Aider les municipalités fait aussi partie des préoccupations du PQ, mentionne-t-il dans la foulée d’une entrevue réalisée dans les studios du 107,7 Estrie lundi matin.
«La réflexion au Parti québécois porte sur les sources de revenus pour le monde municipal, dans le contexte où la pression est ressentie d'abord et avant tout dans les gouvernements de proximité», assure le politicien.
«Je vais être super honnête pour ce qui est des intempéries en politique. Il faut comprendre que la politique et la démocratie, dans sa nature même, ce n'est pas toujours drôle. C'est fait comme ça; les humains ne sont pas parfaits et on voit du très beau. Mais on voit aussi le pire en politique et il faut accepter que ça soit des fois difficile et que ça brasse. »
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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