L’ancien sénateur Pierre-Hugues Boisvenu se laisse désirer, à savoir s'il sera candidat à la prochaine élection fédérale chez les conservateurs.
«Je pense à une reprise. Ma principale préoccupation, c'est à quel endroit je peux poursuivre le plus adéquatement la mission de défendre les victimes, de défendre la sécurité des femmes au Québec», a-t-il indiqué vendredi matin sur les ondes du 107,7 Estrie.
«Si c'est en Estrie un jour, ça me fera un plaisir énorme d'y retourner. Si c'est ailleurs, ça sera ailleurs. Mais ma réflexion n'est pas terminée.»
Plus tôt cette semaine, au micro de Jean-Sébastien Hammal, Pierre Paul-Hus, lieutenant politique québécois du chef Pierre Poilievre, avait ouvert la porte à M. Boisvenu s’il souhaite se présenter sous la bannière conservatrice au Québec.
M. Boisvenu, ancien sénateur âgé de 77 ans, a clairement manifesté son intérêt pour une éventuelle candidature comme conservateur dans Sherbrooke.
Maisons pour femmes violentées
M. Boisvenu était invité à commenter la décision de la ministre de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, qui bloque la construction de maisons pour femmes violentées.
« Je prends l'exemple de Sherbrooke. Le terrain a été acheté, la bâtisse était prête à être construite. Et là, les fonctionnaires provinciaux ont embarqué là-dedans», déclare-t-il.
«C'est surtout au niveau du Québec que ça a été bloqué. Et on dit qu’il faut que ça coûte moins cher, etc. Quand vous construisez une maison qui va habiter une quinzaine, une vingtaine de femmes, vous ne pouvez pas non plus commencer à réduire sa sécurité. Et là, tout à coup, la bureaucratie embarque là-dedans. Ça, je trouve ça vraiment inconcevable d’avoir arrêté ces constructions. D'autant plus que l'argent vient du fédéral en grande partie. Expliquez moi!»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.