La porte est grande pour Pierre-Hugues Boisvenu s’il veut se présenter sous la bannière conservatrice au Québec aux prochaines élections fédérales.
C’est Pierre Paul-Hus, lieutenant politique québécois de Pierre Poilievre, qui le dit.
M. Boisvenu, ancien sénateur, a clairement manifesté son intérêt pour une éventuelle candidature comme conservateur dans Sherbrooke.
«J'espère que Pierre-Hugues va faire le saut et vouloir se présenter comme député. Parce qu'il faut savoir que M. Boisvenu comme sénateur a travaillé sans arrêt pour la cause des victimes. Pierre-Hugues ne lâche pas», commente M. Paul-Hus.
«Il a fait adopter au Sénat ou a travaillé à faire adopter une trentaine de projets de loi, ce qui est très rare pour un sénateur.»
Retraite du sénat
Lors d’une entrevue diffusée sur les ondes de Cogeco média au début de février, Pierre-Hugues Boisvenu s’est dit ouvert à être sur les rangs des conservateurs lors d’un prochain scrutin. À 77 ans, il disait souhaiter poursuivre sa mission comme député fédéral, une fois devenu retraité du sénat canadien. Il disait en avoir glissé mot au chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre.
«Il a pris sa retraite à cause de l'âge, une retraite obligatoire parce qu'il aurait continué», a commenté le député de Charlesbourg-Haute-Saint-Charles, lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Il a encore le feu. L’avoir dans une équipe conservatrice à la Chambre des communes, ça serait extraordinaire. C'est un homme de Sherbrooke connu. Tout le monde connaît son histoire, aussi de sa fille qui a été assassinée. Et de savoir qu’il serait là pour représenter les intérêts des citoyens d'une circonscription de la région. Et je pense que c'est important.»
Source: Archives
La circonscription de Sherbrooke possède un certain historique conservateur, ajoute M. Paul-Hus, présent dans la région estrienne mardi.
Les conservateurs remontent dans les sondages et sont fortement en avance sur les autres partis fédéraux. Ces bons résultats incitent les candidats potentiels à se manifester. Dans certaines circonscriptions, les gens «se battent pour avoir une place». Dans d’autres, il y a «un petit peu» d’hésitation.
Écoutez l’entrevue de M. Paul-Hus.
À écouter aussi: