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De 30 à 50 % des effectifs à Val-du-Lac

Des chiffres qui ne surprennent pas le syndicat de l’APTS

Des chiffres qui ne surprennent pas le syndicat de l’APTS
Martin Pelletier / Cogeco Média

Les chiffres inquiétants fournis par la direction du CIUSSS de l’Estrie - CHUS et de la Protection de la jeunesse sur les effectifs en poste à Val-du-Lac sont loin de surprendre le syndicat des employés.

Le manque de personnel varie de 30 à 50 %, avaient indiqué Geneviève Chabot, directrice à la direction du programme jeunesse au CIUSSS de l’Estrie-CHUS, et Stéphanie Jetté, Directrice de la protection de la jeunesse, au micro de l’animateur Martin Pelletier mardi midi.

Elles étaient invitées à commanter le départ d'une coordonnatrice de Val-du-Lac vendredi dernier.

«Selon les données qu'on a, c'est 60 % d'effectifs qui sont en poste avec des absences maladie», a renchéri Danny Roulx, représentant syndical de l’APST, mercredi midi au même animateur du 107,7 Estrie.

«Ça ressemble pas mal à ça, effectivement. C'est une situation grave, impressionnante.»

On vit les conséquences de décisions administratives qui visaient à remodeler des façons de faire à travers le système et qui ne répondaient pas nécessairement aux besoins de la réadaptation interne en centre jeunesse, ajoute M. Roulx. 

Ne voyant pas de changement, aucune écoute et solutions apportées, plusieurs membres du personnel ont quitté ne trouvant plus de sens à leur travail. 

«Si on avait pris soin du personnel dans le temps, si on avait fait des choix différents de façon administrative au sein du CHUS, en étant à l'écoute des gens sur le terrain, aujourd'hui, on aurait peut-être beaucoup moins de personnes qui manqueraient et on aurait un meilleur milieu de vie, beaucoup plus stable que ce qu'on voit aujourd'hui», affirme Danny Roulx.

Un cercle vicieux

On tourne dans un cercle vicieux, convient-il.

Plus les gens quittent leur emploi, plus la charge de travail augmente et plus on fait affaire à des ressources externes, comme des agences de sécurité pour faire le travail.

On a affaire à une clientèle fragile, poursuit le syndicaliste. Les jeunes en difficulté doivent pouvoir développer un lien de confiance avec les intervenants, ce qui est rarement le cas. Les situations sont souvent critiques et des gestes violents surviennent régulièrement.

«Si le  le CIUSSS de l’Estrie-CHUS veut réellement améliorer la situation, il ne doit pas la traiter de façon superficielle», affirme Danny Roulx.

Écoutez l’entrevue accordée à Martin Pelletier. 

Christine Labrie

Par ailleurs, la rébellion de quatre adolescents dans un centre jeunesse de Val-du-Lac attire l'attention jusqu’à l’Assemblée nationale. La députée de Sherbrooke Christine Labrie, de Québec solidaire, réclame le droit d’aller visiter ce centre, ce qui lui a été refusé. 

Le ministre responsable de la Protection de la jeunesse, Lionel Carmant, soutient que l'accès est interdit et il se dit ouvert à d'éventuels changements.  

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