Est-ce que le centre jeunesse de Val-du-lac a été montré sous son meilleur jour, lundi, lors de la visite du ministre Lionel Carmant et de la députée sherbrookoise Christine Labrie.
La question de maquillage se pose, alors que le centre jeunesse sherbrookois souffre de problèmes de surpopulation, de pénurie de personnel et de vétusté des locaux.
Est-ce que la journée détonnait par rapport au quotidien et à la réalité des employés?, a-t-on demandé à Danny Roulx, représentant national de l’APTS.
«On a visité une très belle unité qui est bien adaptée, mais aussi une autre moins bien adaptée qu'on souhaitait qu’elle soit visitée. Alors, malgré un maquillage, on peut voir très bien des lacunes d'unités. On a quand même trouvé que c'était une bonne idée de voir cette unité-là», a expliqué M. Roulx.
«C'est sûr qu'il y a des unités sur Bowen qui seraient visitées, d'autres unités à visiter aussi, mais au moins on a vu une unité qui est non adaptée à la clientèle.»
La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, a enfin visité le Centre jeunesse Val-du-Lac lundi avec des élus caquistes, dont le ministre Lionel Carmant, responsable des Services sociaux.
Des échos qui ont pu se rendre jusqu’à Danny Roulx, l'écoute de la part du ministre a semblé bonne. «Reste à voir la suite. Est-ce que l'écoute va se poursuivre?», se demande-t-il.
«Des fois, on entend de belles choses, mais il faut s'assurer qu'après il y ait l'application de ces choses-là. Alors, c'est sûr qu'on sera vraiment là à regarder la suite des choses.»
Écoutez l’entrevue accordée à Martin Pelletier.